OEUVRES POUR PIANO 
Charles-Valentin Alkan
La Dolce Volta, 2013 (LDV11)

Charles-Valentin Alkan (1813-1888) fut un pianiste remarquable, doté d’une technique exceptionnelle. Sa contribution au développement de la virtuosité fut évidente et il sut parfaitement exploiter les possibilités du piano. Ses compositions longtemps méconnue sont encore peu enregistrées. Sa musique n’appartient à aucune école, mais son art de la gradiation du son et son goût pour le chant, modèle de déclamation pianistique, le rapprochent de Chopin.

La Dolce Volta s’associe au pianiste-compositeur Pascal Amoyel pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Charles-Valentin Alkan car « Il est toujours fascinant de suivre pas à pas l’évolution de l’écriture d’un compositeur tout au long de sa vie. L’inspiration instinctive des premières années laisse souvent place à une maturité qui se concrétise par un véritable dépouillement de la musique, comme si celle-ci retournait alors à son essence en se laissant peu à peu envahir par le silence d’où elle émerge. »

Programme Musical

Nocturne op.22 en si majeur

Barcarolle op.65 n°6 (extrait du Troisième recueil de chants)

Chanson de la folle au bord de la mer op.31 n°8 (extrait de 25 préludes dans tous les tons)

Grande Sonate op.33 « Les 4 âges » 20 ans – Très vite, 30 ans – Quasi Faust – Assez vite, 40 ans – Un heureux ménage – Lentement, 50 ans – Prométhée enchaîné – Extrêmement lent

Esquisses, op.63 (1er livre) op.63 n°4 « Les cloches », op63 n°1 « La vision », op63 n°11 « Les Soupirs »

Distinctions
         

Extraits de Presse

« Le mélomane trouvera dans cet album magique une caractéristique marquante des enregistrements Chopin et Scriabine d’Amoyel : la justesse de la respiration et des flux musicaux. Toute son interprétation repose sur cet instinct quasi infaillible. Au chapitre de cette éloquence, il y a aussi la simplicité naturelle du propos […] Pascal Amoyel fait partie de ces artistes qui savent faire respirer et parler de musique. »
Classica, 2013

« Pascal Amoyel allie force, et profondeur dans la toujours surprenante Sonate les Quatre Ages. A cette fresque qui parcourt différents stades de l’existence en une traversée du temps fantasmagorique, il insuffle une ampleur quasi métaphysique. »
Diapason, 2013

« Ce que le pianiste Pascal Amoyel nous dévoile d’Alkan est prodigieux. En plus des doigts, il possède le sens du son, le don de faire vivre une musique très particulière et qui, le plus souvent, ne ressemble à rien de connu dans le paysage pianistique romantique. Non seulement il semble vivre cette musique comme s’il l’improvisait, non seulement il en rend le lyrisme fou et parfois névrotique, mais il fait tout cela avec la plus grande clarté et sait libérer la puissance du piano. Un très grand disque. »
Choc de Classica, Jacques Bonnaure