CELLO CONCERTO no.1 - SONATAS nos.2 & 3 
Camille Saint-Saëns
Harmonia Mundi, 2017

Emmanuelle Bertrand, violoncelle
Pascal Amoyel, piano
Luzerner Sinfonieorchester dirigé par James Gaffigan

« Si le piano lui permet d’atteindre des sommets dans la polyvalence, le violoncelle n’est pas en reste, surtout quand il est tenu par Emmanuelle Bertrand. Lyrique ou épique dans les mouvements extrêmes d’un concerto (le n° 1, animé avec justesse par James Gaffigan à la tête d’un orchestre conquis), il devient chorégraphique dans une partie centrale tout en légèreté. Changement de monde avec les sonates. La Deuxième est souvent ludique, à l’instar d’un scherzo où la complicité entre Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel est sans égale. La Troisième, inachevée et enregistrée pour la première fois, s’ouvre au non-dit et à l’immatériel. » Pierre Gervasoni, Le Monde, 19 mars 2017

Programme Musical

Concerto pour violoncelle n°1 op.33 en la mineur

I. Allegro non troppo

II. Allegretto con moto

III. Molto allegro

Sonate pour violoncelle et piano n°2 op.123 en fa majeur

I. Maestoso, largamente

II. Scherzo con Variazioni. Allegro animato

III. Romanza. Poco adagio – Agitato

IV. Allegro non troppo grazioso

Sonate pour violoncelle et piano n°3 op. posth., inachevé en ré majeur

I. Allegro animato

II. Andante sostenuto

Premier enregistrement

Distinctions

      

Extraits de Presse

« Très engagée, la soliste y trouve sans mal le ton juste, déployant une énergie sans histrionisme malvenu et de réelles capacités de dialogue avec l’orchestre. La partie chambriste est, elle, absolument magnifique et on y retrouve avec bonheur la complicité que l’on goûte dans le duo formé par Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel. Toutes les qualités à mon goût indispensables dans l’interprétation de la musique française me semblent ici réunies, de l’impeccable netteté des lignes à l’équilibre entre engagement et retenue, en passant par une volonté évidente de fuir toute forme de surcharge ou de flou […] Interprétée par deux musiciens qui ont à ce point le souci de la nuance et de la couleur mais qui ne perdent pour autant jamais de vue l’architecture et la narration, la musique de Saint-Saëns nous apparaît dans toute sa richesse, à la fois espiègle et distanciée, d’une indiscutable intelligence de conception. Lire l’article complet« 
Jean-Christophe Pucek, Wunderkammern, 12 mars 2017

« Si le piano lui permet d’atteindre des sommets dans la polyvalence, le violoncelle n’est pas en reste, surtout quand il est tenu par Emmanuelle Bertrand. Lyrique ou épique dans les mouvements extrêmes d’un concerto (le n° 1, animé avec justesse par James Gaffigan à la tête d’un orchestre conquis), il devient chorégraphique dans une partie centrale tout en légèreté. Changement de monde avec les sonates. La Deuxième est souvent ludique, à l’instar d’un scherzo où la complicité entre Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel est sans égale. La Troisième, inachevée et enregistrée pour la première fois, s’ouvre au non-dit et à l’immatériel. Lire l’article complet« 
Pierre Gervasoni, Le Monde, 19 mars 2017